La race idéale, c'est celle qui convient à votre mode de vie ! Il n'y a pas de race idéale ou déconseillée pour un premier chien. Cependant, chaque race a ses besoins et ses particularités, et il est important de s'assurer que votre mode de vie et votre caractère soit compatible avec la race que vous souhaitez adopter. Votre éducateur pourra vous renseigner sur les caractéristiques des différentes races, pour vous orienter au mieux.

La réponse à cette question n'est pas la même pour tout le monde. Votre chien doit connaître ce dont il aura besoin pour vivre heureux et épanoui ! Certains connaîtront des dizaines d'ordres tandis que d'autres n'en maîtriseront que quelques uns. Cependant, l'on s'accorde généralement sur quelques ordres utiles à tous au quotidien : - assis / couché - pas bouger - au pied - au panier - prends / donne - pas toucher - marche en laisse Avec ce "pack" de départ, vous avez un contrôle sur votre chien en toutes circonstances.

Oui ! Les chiens, comme les humains, peuvent apprendre à tout âge. Les méthodes varient légèrement selon le chien, mais l'éducation peut se faire à tout moment de sa vie. Selon son profil, l'éducateur pourra vous accompagner et vous conseiller pour vous adapter au mieux.

C'est la question que se posent tous les maîtres qui entament l'éducation de leur chien, et la réponse est souvent plus compliquée que la question ! Le temps d'acquisition dépend du chien, de son caractère, de son âge, de son passé, des attitudes du maître, du temps passé à éduquer, du mode de vie, de l'environnement... et bien sûr des méthodes utilisées. C'est pourquoi les conseils d'un professionnel de l'éducation sont précieux, pour parvenir à des résultats le plus efficacement possible.

Le clicker est un outil d'apprentissage très répandu dans le milieu de l'éducation positive. C'est un petit objet qui émet un son de "clic" lorsqu'il est actionné. Généralement, on habitue le chien à associer le "clic" à une récompense (comme une friandise par exemple), pour ensuite pouvoir valider les bons comportements d'un simple "clic". C'est un outil utile dans certains cas, s'il est bien utilisé, mais nécessite une bonne maîtrise.

Il existe de nombreux types de colliers et de harnais pour chien, et il est parfois difficile de s'y retrouver ! Le matériel conseillé dépend du chien, du maître, et de leur mode de vie, et chaque solution comprend ses avantages et ses inconvénients. Les colliers contraignent moins les épaules, mais peuvent avoir des effets négatifs sur la gorge et les yeux si le chien tire en laisse. A l'inverse, le harnais (quel que soit son type) évite les pressions au cou mais restreint les mouvements des épaules. Quel que soit le matériel choisi, le facteur primordial reste l'éducation, et notamment à la marche en laisse, pour éviter toute forme de traction (à l'exception du cas des sports canins) pouvant mener à des problèmes de santé ou de comportement. Sont toutefois à proscrire les collier coercitifs (électrique / à pointes / étrangleur / anti-aboiements...), les licols (avec prise sur le nez ou la tête), ou les harnais anti-traction (avec anneau sur le poitrail). Tous ces outils mettent le chien en inconfort et peuvent, surtout s'ils sont mal utilisés, mener à de graves troubles de santé ou du comportement.

Comme pour les colliers et les harnais, les laisses existent sous toutes les formes ! Leur utilisation dépend du chien et du contexte, mais de manière globale, on utilise idéalement : - la longe : de plusieurs mètres voire dizaines de mètres, quand on souhaite laisser de la liberté au chien tout en conservant une marge de sécurité. Notez que la longe ne devrait être qu'un outil transitoire, le temps de parfaire l'éducation du chien qui à terme pourra être détaché. - la laisse courte : pour les sorties en ville ou dans les zones où le chien doit être tenu et rester très près de son maître. Dans ce cas, l'éducation à la marche en laisse sera primordiale pour assurer le confort du chie net du maître et éviter toute traction sur la laisse. Les laisses enrouleuses sont à éviter. En effet, la variation constante de la longueur de la laisse ne permet pas au chien de comprendre ce que l'on attend de lui et garantit une traction constante. L'utilisation de ces outils fait partie du programme d'éducation suivi dans les séances individuelles.

Généralement, lorsque l'on parle de propreté du chien, on souhaite qu'il fasse ses besoins à l'extérieur, par exemple au parc, et non à la maison. Pour faciliter cet apprentissage, il est donc fortement déconseillé d'apprendre au chien à faire ses besoins sur un tapis d'aisance ou pipi pad. En effet, cette méthode complique considérablement la tâche pour le chien. Idéalement, on préférera lui apprendre que les besoins sont toujours interdits dans la maison, sans aucune exception, et lui proposer des sorties plus fréquentes pour faire ses besoins à l'extérieur. L'activité professionnelle des maîtres les amène souvent à devoir s'absenter longtemps dans la journée. Si ce temps est trop long pour que le chien puisse se retenir, et que le maître n'a pas la possibilité de rentrer à midi par exemple, il est tout de même déconseillé d'utiliser les tapis d'aisance.

La socialisation du chiot doit commencer dès son arrivée dans votre foyer, et la partie la plus importante se fera entre ses 2 et 4 mois. Durant cette période, il est impératif de sortir son chiot, et de lui faire rencontrer un maximum d'éléments de son environnement : chiens, humains, vélos, voitures, bruits, odeurs, eau, textures... C'est le moment de lui faire découvrir le plus de choses possible ! Attention tout de même à avancer à son rythme, pour ne pas l'effrayer. Un éducateur peut vous accompagner dans cette période charnière. Certains vétérinaires déconseillent les sorties avant les rappels de vaccins, car le chiot n'est alors pas encore totalement protégé. Le risque de contamination existe en effet, mais il est primordial de sortir quand même. On évitera alors les zones trop fréquentées par les chiens comme les parcs canins, pour limiter les risques. D'autres conseillent de limiter les sorties à quelques dizaines de minutes seulement par jour dans les premiers mois de vie du chiot, pour protéger ses articulations pendant la croissance. C'est également un mauvais conseil ! Le chiot doit sortir suffisamment pour se dépenser physiquement et mentalement. On évitera simplement les activités trop contraignantes pour les articulations : escaliers à répétition, démarrages rapides, sauts...

Tout comme la propreté, la destruction est un point souvent redouté par les nouveaux propriétaires de chiot. Il sera nécessaire d'apprendre au chiot la notion d'interdit, et de lui fournir tout ce dont il a besoin pour son bon développement. Ces apprentissages vont de pair avec l'apprentissage de la solitude. Pour mettre toutes les chances de votre côté, demandez conseil à votre éducateur, qui pourra vous conseiller sur les méthodes et vous donner des astuces pour faciliter ce passage délicat.

Il faut différencier la notion de propreté et la capacité à être propre. Le chiot, si on lui explique intelligemment les choses, peut comprendre la notion de propreté en quelques jours seulement. Il aura alors intégré les zones où il doit faire ses besoins, et les zones ou c'est interdit. Mais avant l'âge de 6 mois environ (selon les races et les individus), le corps du chiot n'est pas totalement mature et ses sphincters ne sont pas complètement fonctionnels. Ainsi, même s'il connait le principe, il aura des difficultés à se retenir. Il est donc primordial de permettre au chiot des sorties régulières dans ses premiers mois de vie, le temps que son corps termine de se structurer.

En France, on peut adopter un chiot à partir de ses 8 semaines. Mais il est capable de comprendre des choses bien avant ses 2 mois ! Vous pourrez donc commencer son éducation dès son arrivée chez vous. Les premiers apprentissages se concentreront sur la propreté, la solitude et la destruction, ainsi que sur la socialisation, en veillant à évoluer au rythme du chiot, dans la limite de ses capacités et de ses progrès.

Internet regorge de contenus d'éducation canine (de très bons, et de très mauvais). Mais, même en ne consultant que les contenus de qualité, ceux-ci ne peuvent que vous donner les grandes lignes de l'éducation. Consulter un éducateur permet de : - s'adapter au cas spécifique de votre couple humain-chien - corriger en direct vos erreurs - assurer le suivi de vos progrès dans un parcours d'éducation adapté à vos besoins Les contenus en ligne peuvent être de très bonnes sources d'information, mais nous conseillerons toujours, et en particulier sur des cas de rééducation, de faire appel à un professionnel.

En théorie, l'éducateur est plus spécialisé dans l'apprentissage, tandis que le comportementaliste possède de connaissances plus pointues sur la psychologie et les comportements du chien. Cependant, les deux vont de paire, et un bon éducateur doit être spécialiste du comportement pour proposer des séances pertinentes.

Un bon éducateur travaille pour le bien être du maître et du chien dans leur relation commune. Pour cela : - il s'adapte à vos besoins, à votre chien et à votre environnement. - il vous inclut dans les séances pour vous donner toutes les clés qui vous permettront d'évoluer sereinement après les séances. - il explique ce qu'il fait, pour vous permettre de comprendre les tenants et aboutissants du comportement de votre chien. - il privilégie les méthodes positives aux méthodes coercitives, et ne cherche jamais l'épreuve de force. - il assure le suivi de votre chien tout au long du parcours d'éducation pour coller au mieux à vos progrès et aux problématiques rencontrées.

Non, il n'est pas obligatoire de voir un éducateur canin. Cependant, il est suggéré de se faire accompagner dans l'éducation de son chien pour éviter des erreurs et avancer efficacement. Il est également fortement conseillé de faire appel à un professionnel pour des troubles du comportement importants comme la réactivité ou les phobies.